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Au-delà de la question du bio / pas bio (et de l'utilisation, ou non, de produits chimiques de synthèse ou OGM pour produire), le film "MOISSONS DU FUTUR" de MM Robin pose la question du modèle agricole de demain : quelle seront nos moissons futures ? Qui les produiront ? Quel modèle agricole plus pertinent pour pour nourrir le monde demain, au vu des résultats observés aujourd'hui ?"
des exploitations paysannes ? taille économique "petite", exploitation "familiale", artisanale, humaine, avec une exploitation diversifiée, liée aux pays et paysages et qui emploie des gens ayant un savoir-faire adapté et maîtrisé localement
Qu'est-il plus pertinent d'évaluer ? Le rendement de la production par hectare ou par personne ? Le revenu de l'exploitation ou le revenu de l'agriculteur ?L'empreinte environnementale ?
Ceux qui ont les rendements par hectare les plus élevés se voient attribuer des médailles... mais :
Les critères dévaluation sont multiples, et les choix de favoriser tel ou tel critère (quantité par hectare, par producteur, qualité, revenu, environnement,...) dépendent évidemment des conditions propres à chaque pays ou région (disponibilité en main d'oeuvre, surface agricole, pression sur les ressources...), et des priorités définies en principe par les politiques.
Maintenant, si vous avez vu les débats sur Arté à la suite du film, vous aurez noté le rôle des consommateurs : "en Allemagne, les consommateurs ne veulent pas d'OGM, et donc, les producteurs n'en produisent pas..." A défaut de décisions politiques, les consommateurs peuvent exercer leur pouvoir de consommation - ou non consommation...
Ces choix politiques - ou non choix - et volontés des consommateurs conditionnent les moissons d'aujourd'hui comme celles de demain.
BIO BOURGOGNE
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