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Certaines croyances ont la vie dure. Pourtant, il suffit de lire par exemple la courte note publiée par le Ministère de l'Ecologie qui réaffirme qu'en terme d'impact environnemental (GES et bilan carbone), la façon de produire impacte plus que le mode de transports et la distance parcourue. Et oui, la façon de produire impacte plus que le mode de transports et la distance parcourue. Parce que de fait, la façon de produire impacte plus que le mode de transports et la distance parcourue. (NB. c'est comme dans les contes, la répétition n'est pas fortuite...).
En effet, selon le commissariat général au développement durable "L'engouement pour les produits agroalimentaires locaux est en partie lié à l'attente de moindres impacts environnementaux de ces formes de commercialisation, et en particulier d'un bilan carbone plus favorable du fait d'une distance parcourue par les produits moins importante. Or, c'est la phase de production qui pèse le plus sur les impacts environnementaux des produits agroalimentaires et notamment sur leur bilan carbone. Ainsi, les moindres distances généralement parcourues par les produits locaux ne suffisent pas à affirmer leur qualité environnementale.
Les avantages de la commercialisation locale consistent davantage en des atouts socioéconomiques : réancrage territorial de l'activité agricole, meilleure valorisation des produits par le producteur, rapprochement entre l'agriculteur et le consommateur, et plus grande implication des acteurs publics et des habitants dans l'agriculture, comme des consommateurs dans leurs choix alimentaires.
Voilà, c'est dit, et redit.
Quand les filières locales sont organisées uniquement autour d'entreprises de tailles telles que les producteurs locaux ne peuvent y faire transformer leurs produits ni valoriser la qualité de leurs produits auprès des consommateurs (que ce soit en vente directe ou non), cela requestionne l'impact socio-économique des circuits locaux : quelle valorisation des produits par le producteur ? quel rapprochement entre l'agriculteur et le consommateur ? quelle implication des acteurs publics et des habitants dans l'agriculture, comme des consommateurs dans leurs choix alimentaires ?... si les producteurs ne peuvent faire valoir la qualité de leurs produits en les mélangeant dans des outils de transformation et distribution ne permettant pas de distinguer leurs spécificités?
Bref, en résumé, 3 points sont peut être à noter :
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